Chère lectrice, La grossesse est une épopée pour laquelle il faut bien se préparer – avant même la conception de l’enfant ! Mieux vous prévoyez, mieux cela se passera. Rappelons que l’enfant à naître passe d’un organisme microscopique à un nourrisson de plus de 3 kilos, et tout ça en 9 mois. Cette extraordinaire aventure cellulaire implique de nourrir l’enfant dans votre ventre avec ce qu’il y a de mieux. Or les carences en micronutriments peuvent s’avérer tout à fait fâcheuses, que ce soit lors de la grossesse proprement dite ou durant l’allaitement (si vous décidez de le faire vous-même). Il va de soi qu’une complémentation adéquate est bonne pour votre corps, très sollicité, mais aussi pour la santé de votre enfant – car chaque chose que vous lui transmettez compte ! Problèmes de fertilité ? Voici quelques astucesIl y a de nos jours de moins en moins de grossesses dites « spontanées », ce qui veut dire de plus en plus de grossesses aidées, notamment par FIV, la fécondation in vitro. Ceci est dû à plusieurs facteurs. D’abord économiques : pour trouver sa place dans la société, il faut faire des études conséquentes, et trouver un emploi stable prend parfois plusieurs années. Ceci repousse l’âge où les couples peuvent se « permettre » financièrement de faire un enfant et de l’élever dans les meilleures conditions. Or la fertilité à 35 ans, pour les femmes comme pour les hommes, est beaucoup moins élevée qu’elle ne l’est à 15 ans. Mais il y a aussi les facteurs environnementaux qui jouent : - Perturbateurs endocriniens omniprésents, notamment dans les savons industriels (parabène) et sur les tickets de caisse (bisphénol A). - Baisse de la qualité et de la quantité du sperme à cause de la pollution électromagnétique (le portable dans le pantalon…), mais aussi des carences en zinc et des testicules qui ne prennent pas assez le frais, ce qui est très mauvais pour elles. - Pour les femmes : une alimentation parfois pauvre et dénaturée, surtout chez celles qui multiplient les régimes pour répondre aux impératifs de séduction contemporains. Mais il faut aussi faire avec les dérèglements hormonaux dus à la pilule, ainsi que le stress chronique. Voici pourquoi une grossesse doit se préparer plusieurs mois en avance ! Si vous êtes bien préparée du point de vue nutritionnel, vous serez moins sujette aux fringales soudaines et originales, les fameuses « envies soudaines de fraises ». Il y aura, bien entendu, des bouleversements hormonaux qui vont avoir un impact violent sur votre humeur, avec des moments de joie et de tristesse soudains. Voilà pourquoi il est important d’arrêter le sucre avant la grossesse, pour ne pas subir d’hypoglycémie réactive, qui peut rendre la faim incontrôlable (par stimulation d’une hormone appelée ghréline). N’oubliez pas non plus de vérifier, avec une prise de sang, si vous avez eu la toxoplasmose (transmise par les chats), ou le cytomégalovirus (CMV, transmis par les enfants en bas âge, généralement).
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